Il y a des tirages qui parlent tout de suite. Et d’autres qui prennent leur temps, qui se déroulent lentement comme une pelote, en demandant qu’on les suive jusqu’au bout.
Celui d’Ignace, c’était ça. Un tirage dense à l oracle gé, avec cinq trios, des cartes inversées, des calculs qui appellent d’autres cartes. Le genre de configuration où l oracle gé ne se contente pas de répondre : il raconte.
Le thème : sa flamme jumelle. Ou plutôt ce lien-là. Ce lien qui échappe aux définitions faciles. Qui ne se résume ni à une romance, ni à une obsession, ni à une étiquette. Le tirage a donc été posé pour y voir plus clair. Pas pour deviner l’avenir — mais pour entendre ce que ce lien dit aujourd’hui, et ce qu’il appelle à devenir.
Avant de commencer…
Ce tirage a été réalisé pour Ignace, en lien avec sa flamme jumelle. C’est un exemple concret de ce que je propose lors d’une guidance. Tu vas découvrir ici l’esprit de l’analyse, mais pas l’intégralité du contenu livré : Ignace a reçu un PDF de 7 pages, très dense, avec chaque trio analysé en profondeur, (les cartes visuelles en plus), les calculs, les croisements. # l oracle gé
Ce que tu lis ici est une version narrative : elle montre la cohérence, la méthode et la précision de mon travail avec l oracle gé, mais ce n’est pas un extrait brut. C’est une démonstration de ce qu’on peut faire avec un vrai jeu, une vraie question… et un peu de sérieux.

Trio 1 : 41 l’hiver – 5 (inversée) les tours – 10 (inversée) le bateau
→ carte additionnée : 26, le désert
Le premier trio annonce la couleur : un lien à l’arrêt, gelé, presque déserté. Avec l’hiver, tout semble suspendu, figé, comme une mise sous cloche émotionnelle. Les deux cartes inversées qui l’accompagnent viennent renforcer ce sentiment de stagnation.
Les tours inversées évoquent ici non pas un isolement, mais une perte de repères dans la relation à l’autre : comme si Ignace ne savait plus dans quelle direction construire. Et le bateau inversé, loin de toute idée de voyage, signale l’impossibilité de se projeter. Pas de mouvement. Pas d’élan.
La carte obtenue par addition — le désert — agit ici comme une confirmation radicale. Ce n’est pas juste un froid passager. C’est une traversée longue, difficile, où Ignace avance sans carte ni point d’eau. Le lien existe toujours, mais il est vidé de ses repères, de sa structure, de ses moyens. # l oracle gé
Dès ce premier trio, le ton est donné : cette guidance ne va pas brosser le lien dans le sens du poil. Elle va dire ce qu’il en est.
Trio 2 : 50 un homme – 48 Ignace – 60 la colombe
→ cartes croisées : 17 l’étoile, 9 l’escargot, 1 le soleil, 14 la pensée
Ce deuxième trio, plus personnel, recentre le tirage autour d’Ignace lui-même, au cœur du processus. L’homme et le consultant se font face. Et c’est là que la colombe prend toute sa force : elle est signe de paix, de vœu, de réconciliation possible — mais dans ce contexte, elle agit comme un idéal plus que comme une réalité.
Les additions viennent nuancer ce tableau :
- L’étoile révèle l’espérance, la foi qui subsiste envers et contre tout.
- L’escargot, lui, confirme que tout est lent, ralenti, voire bloqué — on avance, mais à quel prix.
- Le soleil, lui, est une vraie note d’espoir : la capacité à voir clair, à rayonner, même seul.
- Et la pensée, en synthèse, montre qu’Ignace intellectualise beaucoup. Il pense, il cogite, il projette… mais il agit peu. Il est en attente, à l’arrêt, bloqué dans ses réflexions, dans ses croyances sur ce que ce lien devrait être.
Ce trio parle d’un homme qui vit son lien dans sa tête, plus que dans les faits. Il espère, il comprend, mais il ne reçoit rien en retour. Et ça ne date pas d’hier. # l oracle gé

Trio 3 : 25 point d’exclamation – 57 le lynx – 31 le chien
→ cartes croisées : 10 le bateau, 16 la route, 11 le lion, 5 les tours
Ce trio est l’un des plus chargés du tirage. Il vient secouer le confort mental d’Ignace et confronter la lecture du lien à une dimension beaucoup plus concrète.
Le point d’exclamation, dans ce jeu, est une certitude : il affirme que les cartes voisines ne sont pas des possibilités, mais des faits. Ce qui est dit ici est réel, en cours, ou imminent. Et ce qui l’entoure, ce n’est pas la rêverie romantique… c’est un lynx en alerte, sur la défensive, et un chien, figure de loyauté, de fidélité et de patience.
Ce combo est puissant : Ignace attend, reste fidèle, donne, reste connecté à une loyauté intérieure… pendant que de l’autre côté, il fait face à quelqu’un d’hyper méfiant, sur le qui-vive, capable de couper au moindre doute.
La lecture des additions est éloquente :
- Le bateau (ici en carte issue du calcul) revient, mais cette fois à l’endroit. Il montre qu’il y a bien une intention de mouvement… mais pas chez Ignace. C’est le lien lui-même qui veut avancer, pas forcément l’autre personne.
- La route, en revanche, fait apparaître une difficulté matérielle : dans ce contexte, elle parle de pépins, de blocages réels, peut-être même d’une incapacité à se déplacer, à se rencontrer, à reprendre contact.
- Le lion vient en contrepoids. C’est la force, la fierté, l’ego aussi. Une part d’Ignace veut tenir, s’imposer, exister… mais il risque de s’épuiser à rugir dans le vide.
- Et les tours — qui étaient inversées au début du tirage — apparaissent ici droites. Cela suggère une possibilité de reconstruction ou d’élargissement, si Ignace change de posture. Pas en restant figé, mais en repensant sa place dans cette équation.
C’est le premier trio où le tirage appelle Ignace à se repositionner. Ce n’est plus une analyse, c’est un signal : il est temps de bouger, ou de lâcher.
Trio 4 : 6 les deux cœurs – 35 l’hôpital – 37 le coquillage
→ cartes croisées : 41 l’hiver, 9 l’escargot, 43 la harpe, 15 les symboles sexuels
Ce trio est d’une grande douceur, mais aussi d’une lucidité très fine.
Les deux cœurs parlent de lien réciproque. Il ne s’agit pas d’unilatéralité : cette histoire a été partagée, elle l’est peut-être encore, mais sous une forme très abîmée.
L’hôpital, au centre, impose un diagnostic sans appel : ce lien est blessé, il a besoin de soin, il est en souffrance. Cela ne veut pas dire qu’il est fini, mais on n’est pas dans un état stable. On est dans un entre-deux où les deux personnes ne sont plus en capacité de se connecter librement. # l oracle gé
Le coquillage, lui, ramène à l’intériorité. On n’exprime plus, on retient, on vit la chose dans le silence. Le lien existe, mais chacun l’habite seul, sans possibilité de retour fluide.
Les cartes d’addition enfoncent le clou :
- L’hiver revient : confirmation du gel affectif.
- L’escargot aussi : lenteur, blocage, attente sans échéance.
- La harpe, elle, montre qu’il y a malgré tout de la sensibilité, de la beauté, du potentiel émotionnel… mais il est tellement bien caché qu’on n’y accède plus.
- Enfin, les symboles sexuels, en carte de synthèse, viennent briser le silence du trio : ils ramènent le désir, le lien charnel, l’appel du corps. Il y a ici une tension entre l’absence de communication… et une forme de magnétisme irrésolu, peut-être frustré, sûrement nié.
On est donc dans un trio d’ambivalence : lien réel mais fragilisé, envie mais absence de passage à l’acte, profondeur mais enfermement émotionnel. Cela raconte une histoire qui n’est pas terminée, mais clairement en état critique.

Trio 5 : 46 Ignace – 3 le printemps – 33 le stéthoscope
→ cartes croisées : 49 Ignace (retour), 36 le cœur partagé, 16 la route, 10 le bateau
Ce dernier trio remet Ignace au centre. Il commence par le consultant lui-même, se poursuit avec le printemps, signe de renouveau, et s’achève sur le stéthoscope, carte d’analyse, de lucidité, de mise à plat.
C’est ici qu’apparaît le véritable enjeu de la guidance : que veut faire Ignace de ce lien aujourd’hui ?
Le printemps montre que quelque chose peut renaître, mais cela dépend de ce qu’il écoute. Et là, le stéthoscope est clair : il s’agit d’écouter la vérité, pas les illusions, pas les projections, pas les souvenirs.
Les additions le confirment :
- Ignace (en carte issue du calcul) revient, ce qui renforce le fait qu’Ignace est pleinement concerné. Il ne peut plus se mettre en retrait.
- Le cœur partagé : il y a encore des sentiments, mais ils sont dispersés. Peut-être trop partagés, justement.
- La route revient, là encore avec une notion de déplacement entravé. Rien n’avance facilement ici.
- Le bateau, qui clôt le tirage, est à l’endroit : il donne une issue possible, mais cette fois, à condition qu’Ignace change sa posture. Rien ne changera sans un changement intérieur. Il ne s’agit pas d’attendre. Il s’agit d’agir. Ou de lâcher.
Conclusion avant résumé
Ce tirage, bien que présenté ici sous une forme condensée, montre la richesse de lecture qu’autorise l oracle gé lorsqu’il est utilisé avec méthode, structure et finesse.
On ne parle pas ici d’un simple « tirage » de cartes avec trois phrases toutes faites à coller sur une intuition. On parle d’un véritable travail de décodage, couche après couche, association après association, qui permet d’entrer dans la mécanique intime d’un lien.
Le cas d’Ignace est un bel exemple de ce que permet ce type de guidance.
En croisant les cartes principales, leurs échos par addition, leur ordre d’apparition et leur tonalité (carte droite ou inversée), on obtient un tableau complet, capable de mettre en lumière :
- les blocages internes (ceux d’Ignace autant que ceux de son autre),
- les zones d’attente prolongée,
- les mouvements qui existent encore malgré le silence,
- les désirs étouffés,
- les peurs bien cachées,
- et surtout : les chemins possibles, s’il y a une volonté d’évoluer.
Il ne s’agit pas de dire à Ignace ce qu’il doit faire, ni de lui vendre une solution magique. Mais de lui donner une cartographie claire de sa situation : ce qu’il vit vraiment, ce qui appartient à l’autre, ce qui relève d’un mouvement plus large. Et ce qu’il peut en faire maintenant.
Ce que le tirage révèle, c’est que le lien existe toujours. Mais il est gelé, enfoui, mis à distance. Il continue d’agir — surtout sur Ignace — mais il n’avance plus.
Et tant que lui restera dans cette posture d’attente, il continuera à ressentir une frustration sourde, une fatigue intérieure, une usure émotionnelle.
Le tirage n’oblige à rien. Mais il éclaire tout. Et dans certains cas, c’est déjà le premier pas vers une vraie libération.
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En résumé…
Ce tirage avec l oracle gé ne donne pas de réponses toutes faites. Il éclaire les dynamiques profondes du lien, les endroits d’enfermement, de repli, mais aussi les points d’ouverture possibles, si Ignace décide de reprendre la main sur sa position.
Le lien existe, il est fort, il a laissé des traces. Mais aujourd’hui, il bloque plus qu’il ne fait avancer. Et Ignace, en attendant une transformation extérieure, risque de rester indéfiniment en apnée. # l oracle gé
Un dernier mot
Je le dis souvent en séance : un tirage n’a de sens que s’il est lu dans son cohérence d’ensemble, avec méthode, avec nuance.
Celui d’Ignace est un exemple parmi d’autres. Il a reçu 7 pages d’analyse complète, avec les cartes, les croisements, les interprétations et les pistes de réflexion. Ce que tu viens de lire est un condensé, une mise en forme destinée à montrer l’esprit de mon travail avec l oracle gé, sans en livrer tout le détail.
#l oracle gé Si tu veux recevoir une guidance complète, personnalisée, et aussi structurée que celle-ci : tu sais où me trouver. # l oracle gé