Les araignées, on les croit petites, tapies dans les coins. Invisibles si on ne leur prête pas attention. Et pourtant… les araignées tissent. Elles construisent lentement, méthodiquement, des pièges invisibles. Et parfois, quand le cœur devient trop silencieux, trop vidé, ce sont ces araignées là qui prennent toute la place. Pas celles des murs, mais celles du dedans. C’est exactement ce que ce tirage m’a révélé chez Gina.
Ce tirage n’est pas né d’une demande de Gina. Il est né d’un cri d’amour silencieux : celui de son fils. Un garçon qui m’a dit : « je ne veux plus la voir souffrir. Aide-la. Aide-nous. » Et c’est avec toute la tendresse du monde que je me suis engagée dans cette lecture. Parce que parfois, l’amour d’un enfant ouvre des portes que même les cartes n’oseraient franchir seules.
Le pdf transmis à Gina fait 10 pages, la photo du tirage est transmis dans un autre pdf. Ici vous n’aurez que des brides.
Une lecture en profondeur : 5 trios, une seule vérité
Ce que je propose ici, ce n’est pas une devinette ni un horoscope d’Instagram. C’est un vrai travail de guidance, rigoureux, profond, honnête. Gina n’a pas posé de question. Ce sont les cartes qui ont parlé. Et leur voix, croyez-moi, n’est pas celle d’un murmure.
Chaque trio a été analysé de manière systématique : carte 1 + carte 2, carte 2 + carte 3, carte 1 + carte 3, et enfin l’ensemble du trio. À chaque fois, les duos génèrent une énergie propre – un éclairage précieux – mais c’est dans la dynamique des trois cartes que naît le message le plus fort. Ce sont ces mécaniques profondes que je veux vous montrer ici.
Trio 1 : 32 Le serpent / 48 Le père / 43 La harpe
Serpent + Père = L’Araignée (32 + 48 = 80 → 8)
On commence fort : cette combinaison révèle une toile de fond lourde, chargée d’émotions stagnantes. Le Serpent représente l’hypocrisie, les manœuvres en coulisses, les paroles perfides. Associé à la carte du Père, cela évoque un homme d’autorité qui participe (volontairement ou non) à une atmosphère toxique. L’Araignée, en numérologie, renforce cette lecture : on parle ici de chagrins tissés dans le silence, de douleurs qui s’enchevêtrent, de liens familiaux collants dont on a du mal à se libérer. #araignées
- 32 + 48 = 80 = 8 → L’ araignée : les tensions familiales sont devenues sourdes, rampantes, invisibles, mais présentes.
- 48 + 43 = 91 = 10 → Le bateau : on cherche inconsciemment à fuir ces poids, à prendre le large.
- 32 + 43 = 75 = 12 → Le poignard : les mots blessants, les manipulations, les violences subtiles. Rien n’a été digéré.
Chaque duo raconte une facette de la douleur : la toxicité tissée dans le temps (l’araignée), la fuite intérieure (le bateau), la mémoire du choc (le poignard). Et puis, en les réunissant, on obtient le 6 : Les deux cœurs. Un paradoxe douloureux. L’amour existe, il a existé, il persiste. Mais il est resté emmêlé dans les fils de la blessure.
Dans cette première séquence, on voit clairement l’empreinte d’un passé familial non apaisé. Le serpent n’est pas juste une trahison : c’est une atmosphère, un climat, une fatigue psychique. Le père ici n’est pas nécessairement une figure précise, mais l’autorité passée, l’héritage émotionnel. Et la harpe… elle est la corde sensible, celle qui continue de vibrer même quand on croit que tout est fini.
👉 Conseil : Pour que la paix existe, il faut cesser de nier le poison. Nommer. Affronter. Et alors, seulement, envisager le pardon. Car c’est dans l’aveu du réel que peut renaître une vérité plus douce.
Trio 2 : 51 La mère / 36 Le cœur partagé / 43 La harpe
- 51 + 36 = 87 = 15 → Symboles sexuels : une féminité abîmée, une relation mère-fille chargée d’injonctions, peut-être de honte.
- 36 + 43 = 79 = 16 → La route : un accident, au sens propre ou figuré. Quelque chose s’est cassé, ou n’a jamais roulé droit.
- 51 + 43 = 94 = 13 → Le papillon : une transformation est possible, mais elle demande un vrai deuil émotionnel.
Trio = 4 : Le feu. Tout remonte au foyer. Au cœur. À la maison, au passé, à l’enfance. Là où tout s’est imprimé.
👉 Conseil : Revenir à soi, non pour ruminer, mais pour reconstruire une maison intérieure solide. Pas celle qu’on a connue : celle qu’on choisit.

Trio 3 : 31 Le chien / 46 L’ex-mari / 3 Le printemps
- 31 + 46 = 77 = 14 → La pensée : on pense encore à lui. Souvent. Trop.
- 46 + 3 = 49 = Lydia (carte miroir) : c’est elle qui est en jeu, pas lui. Ce qu’il a réveillé, ce qu’il a figé.
- 31 + 3 = 34 = L’écureuil : une forme d’accumulation émotionnelle, d’instinct de survie, de réserve affective.
Trio = 8 : L’araignée. Et elle revient. L’attachement devient une toile. Ce n’est plus de l’amour, c’est une emprise intérieure.
👉 Conseil : Délier ce lien mental. Le printemps est là pour elle, pas pour ce qu’il a été.
Trio 4 : 23 Les outils / 8 L’araignée / 39 Le rat
- 23 + 8 = 31 = Le chien : une fidélité à soi, une envie de se réparer.
- 8 + 39 = 47 = La femme : c’est elle. L’épuisement porte son nom.
- 23 + 39 = 62 = 8 = L’araignée. L’ »araignées » est au cœur de ce tirage. C’est elle, l’épuisement émotionnel, lent, insidieux.
Trio = 70 = 7 : Les chiffres. Le hasard, la surprise, l’imprévu. Cette toile peut se déchirer soudainement. Si on ose.
👉 Conseil : Se faire aider. Accepter un regard extérieur. Les outils sont là, mais pas seule. Jamais seule.
Trio 5 : 13 Le papillon / 26 Le désert /56 Les pyramides
Duo 1 : Papillon + Désert = 39 = Le Rat
La transformation est en cours (Papillon), mais elle semble fragile, minée de l’intérieur par l’usure, le vide ou la fatigue profonde (Désert). On a ici une mutation qui se fait dans un sol aride, sans réel soutien, presque en secret. Et le total – le Rat – confirme : une érosion lente, invisible, qui finit par attaquer la base.
Ce duo décrit à merveille l’épuisement émotionnel que l’on ne montre pas, celui que l’on traverse en silence, dans un milieu sec, sans feedback, sans chaleur. Il s’agit donc d’une transformation forcée, ou du moins solitaire, qui laisse des traces.
Désert + Pyramides = 82 = 10 – Le Bateau
Là où le Papillon incarnait le mouvement intérieur, le Bateau apporte une ouverture extérieure : on parle de route, de déplacement, d’une quête. Les Pyramides évoquent la construction, l’élévation, la solidité – mais en lien avec le Désert, cela signifie qu’on construit sur un terrain instable, qu’il faut quitter un lieu mental stérile pour se lancer dans une nouvelle aventure de vie.
Ce duo encourage Gyna à sortir de l’isolement, à oser le voyage, au sens propre comme symbolique. Il est possible que des choses anciennes, figées, lourdes, soient en train de se briser, et qu’elle doive changer de cap, même si ce n’est pas encore clair.
Duo 3 : Papillon + Pyramides = 69 = 15 – Les Symboles Sexuels
Ce duo est fascinant. Il mêle transformation (Papillon), solidité spirituelle ou historique (Pyramides), et sexualité ou intimité charnelle (15). On touche ici à la question du corps, de la féminité, de la mémoire sexuelle, de la sensualité refoulée ou réaffirmée.
Ce n’est pas nécessairement une sexualité « joyeuse », mais plutôt une exploration du rapport à soi, à son désir, à son incarnation. Il est possible que Gyna soit en train de reconstruire son identité de femme, ou de repenser ses relations intimes à la lumière de tout ce qu’elle traverse.
- 13 + 26 = 39 = Le rat : la mue est douloureuse. Elle passe par des moments de faiblesse.
- 26 + 56 = 82 = 10 = Le bateau : il faut partir. Symboliquement ou réellement. S’éloigner.
- 13 + 56 = 69 = 15 = Symboles sexuels : retrouver son corps, sa féminité, sa puissance.
Trio = 95 = 14 = La pensée. Le mental est prêt. Il faut maintenant que le cœur suive.
Lecture du trio complet : 95 = 14 – La Pensée
La Pensée est la carte du psychisme, de la réflexion mentale, du travail intérieur profond. Elle conclut ce trio avec un message limpide :
« Tout se joue dans ta tête, Gyna. Mais ce n’est pas un piège : c’est une chance. »
Ce tirage dit que la transformation est bien en marche, que les ressources sont là, mais qu’elle avance dans une solitude asséchante, avec des fragilités anciennes, parfois corporelles, parfois émotionnelles, qui remontent à la surface. La Pensée, en tant que résultat, appelle à ne pas fuir ce face-à-face intérieur, mais à le canaliser. À poser des mots, à écrire, à consulter, à parler, à symboliser. À transformer le désert en terre fertile, par la conscience de soi.
Ce cinquième et dernier trio est profondément intérieur. Il raconte le prix du changement, le courage de muter dans un environnement peu porteur, et la solitude lucide d’une femme qui continue d’avancer malgré tout. Il met en lumière une réalité invisible : celle d’un épuisement émotionnel profond, pas spectaculaire, mais usant, pernicieux, persistant.
Mais il est aussi porteur d’espoir. Le Papillon, les Pyramides et la Pensée dans le même ensemble, c’est une alchimie possible. C’est l’idée que la souffrance ne sera pas vaine si elle est mise en forme, mise en mots, mise en conscience.
👉 Conseil : Traverser le désert ne mène pas à la solitude, mais à l’élévation. Persévérer. C’est la dernière ligne droite avant la renaissance.
Synthèse : Les toiles qu’on tisse sans s’en rendre compte
Ce tirage n’était pas un jeu. C’était une plongée dans le monde intérieur de Gina. On y a croisé le venin des non-dits, les poids du passé familial, les deuils sentimentaux, et une forme d’abandon de soi. Mais dans les recoins de ce tirage, se glissent des clés : la pyramide, le papillon, le printemps.
Tout au long du tirage, les araignées ont tissé des toiles : elles étaient là dans les familles, les amours, la santé, le silence. Et pourtant, à chaque trio, quelque chose vient la défier : un outil, un bateau, un papillon. Chaque douleur porte déjà en elle une réponse. Il ne s’agit plus de comprendre, mais d’oser transformer.
Gina est repartie avec cinq conseils concrets, ancrés, applicables. Pas des « vous n’avez qu’à » perchés. Mais des clés pour que sa vie ne soit plus tissée par la peur, mais par elle-même. Et dans tout ce tirage, un amour immense plane : celui d’un fils qui refuse d’abandonner sa mère aux toiles de l’ombre. Un amour qui devient levier. Et parfois, c’est tout ce qu’il faut.
Et si c’était vous ?
Vous vous reconnaissez dans ce que vous venez de lire ? Vous sentez que vous aussi, quelque chose tisse dans le silence, vous empêche d’avancer, vous épuise émotionnellement ? Ce type de guidance est faite pour vous. Ce n’est pas magique. Ce n’est pas une recette. C’est un miroir. Lucide. Franc. Mais toujours humain. Et parfois, ce miroir-là, c’est tout ce qu’il faut pour changer de vie.
Guidance complète réalisée à partir de l’Oracle Gé, dans le respect des interprétations de Gérard Barbier. Toutes les données personnelles ont été modifiées. Le mot clef ici est « araignées ». #araignées #araignées #araignées #araignées #araignées #araignées #araignées
D’autres guidances profondes sur Demandeautarot.fr (toujours faites par moi).
Me voici Gina, cette mère qui a entendu le cri d’ amour de son fils..
C’ est bien mon passé oui et mon ennemi à la fois. Celui qui me ralenti, me ronge et qui détruit aussi mes enfants.
Les cartes ont percées mon âme et mes larmes ont coulées.
Marie a dévoilé le centre de ma souffrance émotionnelle sur les périodes de ma vie et par dessus tout sur des personnes qui m’ étaient chères.
Je vis dans l’ ombre depuis un bon moment à cause de ce douloureux passé, mais ce tirage m’ a enfin fait prendre conscience de la toxicité de celui-ci. Grâce à l’ amour de mon fils, à l’ Oracle Gé, je veux et je vais enfin sortir de l’ ombre.