Les cartes ne se trompent jamais : ce que révèle vraiment un tirage à l’oracle gé

#oracle gé 🔎Introduction – Ce n’est pas la carte qui ment, c’est le regard qui se trouble Lorsque l’on pose […]

#oracle gé

🔎Introduction – Ce n’est pas la carte qui ment, c’est le regard qui se trouble

Lorsque l’on pose une question à l’oracle gé, ce ne sont pas de simples bouts de carton que l’on manipule. Ce sont des supports, puissants et précis, à travers lesquels se transmettent des messages subtils. Un tirage ne fonctionne pas comme un algorithme froid ou une boule de cristal hollywoodienne : il s’agit d’un dialogue, d’une résonance fine entre une intention claire, une question bien posée… et une connexion sincère avec les énergies de lumière pure. Pas besoin de se draper dans du satin violet ou d’attendre que Mercure repasse en direct : pour que le tirage fonctionne, la cartomancienne a simplement besoin d’être claire, concentrée, disponible.

Ce n’est pas elle qui répond — elle capte. Elle n’invente rien — elle transmet. C’est cette posture d’alignement qui ouvre la porte à la lecture juste. Le rôle du praticien, ici, n’est pas de « deviner », mais d’interpréter un langage symbolique précis, émis en réponse à une demande formulée. Si ce langage semble flou ou erroné, le problème ne vient pas du tirage… mais bien souvent de la question.

Partie 1 – Une question bien posée : la clé d’un tirage juste

L’oracle Gé n’est pas un GPS ni un générateur de scénarios. Il répond à ce qu’on lui demande, exactement comme on le demande. Et c’est là que tout commence. Une question mal formulée, ambigüe ou à double fond, crée un terrain glissant pour l’interprétation. Les cartes, elles, restent fidèles au message — c’est l’humain qui trébuche parfois sur le sens.

Prenons un exemple :
👉 « Est-ce que je vais me promener demain s’il fait beau ? »
Cette question contient deux variables : la météo et l’intention de sortie. Que vont répondre les cartes ? Qu’il fera beau ? Qu’il y aura une promenade mentale ? Ou qu’aucun des deux ne se produira ? Bref, l’oracle est sollicité, mais sans boussole.

oracle gé

En revanche :
👉 « Est-ce que je vais me promener demain ? »
Là, le tirage peut s’ancrer dans une réalité claire. Il capte l’énergie disponible autour de cette action précise. Il peut dire oui. Il peut dire non. Il peut aussi raconter pourquoi ce oui ou ce non prend forme.

Poser une question à l’oracle gé, c’est comme tendre un fil vers l’invisible : si la tension est floue, le message l’est aussi. Voilà pourquoi il est essentiel d’apprendre à poser des questions claires, ciblées, cohérentes avec l’intention réelle.

Et surtout, en guidance, on ne découpe pas une problématique en sous-questions comme on ferait un plan de dissertation. L’oracle ne fonctionne pas par listing mais par révélation fluide. Cela fera l’objet de la prochaine partie…

Partie 2 – Comment interpréter un tirage de l’oracle gé

L’Oracle Gé n’est pas un dictionnaire de symboles à feuilleter carte par carte. Il ne parle pas en séquences linéaires, ni en bullet points. Il parle par association, résonance, mouvements croisés entre les cartes. Et c’est dans ce jeu de miroirs que le message se forme.

❌ Une lecture carte par carte ? Inutile… et trompeur

Certains s’imaginent qu’il suffit de lire la signification de la carte 1, puis celle de la carte 2, puis celle de la carte 3, et de faire une moyenne. Ça n’a aucun sens.
Ce serait comme essayer de comprendre une phrase en lisant chaque mot séparément, sans les relier entre eux. Ce n’est pas de la cartomancie, c’est du hachis symbolique.

En oracle gé, le message n’est pas dans les cartes, mais dans leurs liens.


✅ Une méthode claire : la lecture par triplet associatif

Quand on tire 3 cartes, on ne lit pas trois éléments, mais trois couples symboliques :

  • Carte 1 & Carte 2
  • Carte 2 & Carte 3
  • Carte 1 & Carte 3

Chaque couple génère un fragment de message : une vibration, un angle, une piste.
Et c’est l’ensemble de ces trois associations qui va créer une réponse claire à la question posée — que ce soit un “oui”, un “non”, ou un “pas maintenant, mais sous conditions…”.

Ce système donne à la fois une réponse tranchée et des explications argumentées, ce qui est la signature d’un tirage bien interprété.


💡 Pourquoi 4 cartes n’ont aucun sens ici

Un message profond ne se construit pas en alignant des cartes au hasard.
Tirer 4 cartes revient à déséquilibrer la dynamique : on ne peut pas faire un triplet, on ne peut pas former de lecture symétrique… le message se déstructure.

C’est pour cela que, sur Demande à l’Oracle, nous ne pratiquons jamais de tirage à 4 cartes. Ni à 7. Ni à 11. Ce ne sont pas des chiffres magiques. Ce sont des nombres qui ne permettent pas une lecture cohérente en triplets.


🔍 Pour aller plus loin : les séries de triplets

Pour approfondir une réponse, nous utilisons non pas plus de cartes dans un seul tas, mais plusieurs triplets distincts, chacun porteur d’un message complet.

Exemple :

  • 2 x 3 cartes → deux messages indépendants, qui se complètent
  • 5 x 3 cartes → cinq messages distincts, qui permettent d’explorer toutes les facettes d’une problématique complexe

Chaque triplet suit toujours la même structure :

  • (carte 1 & carte 2)
  • (carte 2 & carte 3)
  • (carte 1 & carte 3)

Et ainsi de suite avec chaque trio.

En combinant ces messages, on peut découper une question complexe en sous-questions — et y répondre de manière précise, nuancée, mais toujours lisible.


En résumé ?
L’oracle gé ne se lit pas comme un roman à voix haute. Il se joue comme une partition musicale. Ce sont les accords entre les cartes qui font naître l’harmonie… ou le chaos.

🌿 En résumé : entendre vraiment le message

L’Oracle Gé ne donne pas des réponses toutes faites. Il offre des messages vibrants, subtils, nuancés, qui se lisent en association, et non carte par carte. En choisissant de tirer 3, 6 ou 15 cartes, on ne cherche pas à accumuler les infos, mais à structurer le sens autour d’une logique, d’un rythme, d’une progression. Chaque triplet devient une voix autonome au sein d’un dialogue plus vaste.

C’est pourquoi, dans ma pratique, un tirage n’est jamais une addition de symboles mais une construction vivante, où chaque interaction crée un éclairage nouveau. Si vous souhaitez une réponse précise, il faudra parfois poser plusieurs sous-questions, et accepter que la clarté demande un peu de méthode… et beaucoup d’écoute.

À mes yeux, c’est ce qui rend le travail avec l’Oracle Gé aussi exigeant que précieux : il ne parle pas à notre mental, mais à notre capacité à entendre l’invisible.

🌱 Dans le prochain article, nous verrons comment construire une interprétation, d’abord à deux cartes, puis à trois cartes, pour poser les bases d’une lecture fluide, incarnée… et juste.

Les articles sont rédigés par Marie Amorosini présidente de la SAS Flamme jumelle BL

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